fneck a écrit : ↑14 mars 2023 17:47
Alors par logiciel système je veux parler de ce qui est proche de la machine, je dirais le logiciel qui est plus ou moins indispensable pour utiliser la machine. Donc pour les Thomson il y a bien sûr le "moniteur" en ROM, je ne sais pas si il y a sujet à en faire un paragraphe, et comme sur quasiment toutes les machines de l'époque le Basic car c'est souvent avec ce dernier qu'on dialoguait avec nos ordinateur. Un TO7 sans sa cartouche basic on n'en fait pas grand chose si ce n'est charger un applicatif qu'on va alors utiliser. C'est pour quoi je place dans cette catégorie les différent Basic et le DOS. Effectivement l'assembleur n'y est pas trop à sa place, je l'ai donc déplacé dans les langages de programmation.
En cherchant "logiciel système" sur un moteur de recherche on retrouve cette définition que j'en fais.
Par exemple sur Wikipedia:
Le logiciel système est un ensemble de programmes informatiques et de bibliothèques logicielles qui fournit un environnement permettant de créer et d'exécuter des logiciels applicatifs.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Logiciel_syst%C3%A8me
[edit] je vais finalement ajouter le moniteur avant les Basic, après tout c'est une petite interface graphique
Pas du tout d'accord, un TO7 (ou TO7/70) peut très bien être utilisé sans sa cartouche BASIC pour deux raisons :
- Beaucoup de logiciels de cette époque étaient vendus sous forme de cartouche, et le BASIC en est une parmi les autres
- On pouvait lancer des programmes assembleur aussi depuis la cartouche LOGO (c'est sûr), la cartouche assembleur et peut être la FORTH (il faudrait regarder dans la doc)
Mais comme beaucoup d'utilisateurs possédaient cette cartouche, alors oui les logiciels du commerce vendus sur K7 étaient soient écrites en BASIC soit possédaient un programme de chargement en BASIC, mais on pouvait très avoir des logiciels écrits en LOGO (et il y en a eus quelques uns).
Après c'est certain, qu'une fois que le BASIC a été implanté en ROM, cela change complètement les choses.
Après, la cartouche ASM permettait aussi de faire des opérations avec les disquettes, et de lancer des programmes écrits en ASM (sans avoir à les programmer).
C'est pourquoi en fait, dans la FAQ, je ferais peso la distinction de ce qui est en ROM (le véritable système), des cartouches en ROM (obligatoire pour les TO7 et TO7/70, tout à fait optionnelles pour les autres machines), et finalement les logiciels sur K7 ou disquettes (avec bien entendu le nécessaires pour pouvoir exploiter les disquettes comme intermédiaire).
C'est aussi pour cela que les paragraphes et autres utilitaires du TO9 font pour moi clairement partie du "système", rien n'oblige en fait à utiliser le BASIC sur cette machine.
Non, le moniteur n'est pas une interface graphique, mais vraiment le coeur du système pour le coup.
Il comporte treize routines (plus les disquettes), vraiment de très bas niveau, documentées dans le manuel de l'assembleur, et aussi dans le guide du MO5 deuxième version.
L'appel PUTC, par exemple affiche un caractère à l'écran, et via les commandes d'échappement gère en basic les instructions CLS, CONSOLE, COLOR, SCREEN, ATTRB, LOCATE.
Ce sont des appels très élémentaire, l'appel le plus évolué est certainement le DRAW qui trace un segment de droite.
Tous les logiciels reposent sur ces appels, même si en réalité très peu sont en général utilisés, très souvent les graphismes par exemples sont gérées en écrivant directement en mémoire vidéo.
Une plage mémoire est réservée aussi pour des variables globales utilisées par le moniteur, ce sont des variables d'une importance capitale, par exemple la variable située en $2073-$2074 sur MO5 gère le pointeur sur l'alphabet standard à utiliser, et une mauvaise utilisation de ce pointeur rend tout simplement l'écran illisible.